@
Pour être informé de la publication des prochains articles www.puerh.fr par email, cliquez ICI  |
Vous avez sûrement déjà croisé sur les étagères de vendeurs ou d'amateurs des galettes de "green label", "yellow mark", "marque rouges", "big blue mark", "small green mark", et autres nom barbares et colorés, sans comprendre ce que cela signifiait et de quels thés il s'agissait. D'où viennent ces noms? Y a-t-il des liens entre les différentes "Marques Jaunes" ou "Marques Rouges"? Que valent ces thés et comment s'assurer que ce ne sont pas des contrefaçons? Voici enfin des réponses à vos questions!
On se pose de plus en plus de questions sur les conditions de ceux qui produisent les thés que nous dégustons. Ces conditions sont elles « équitables », les travailleurs, producteurs, vendeurs sont-ils traités et payés convenablement ? Qui tire les bénéfices de la vente du thé ?
J'aimerais aujourd'hui aborder rapidement une question sensiblement différente, dont on parle peu et dont les amateurs de thé puerh n'ont probablement pas conscience en occident : La place des femmes dans le monde du thé au Yunnan et plus généralement dans le triangle d'or, où sont produits les thés puerh.
Les puerh forment une famille de thé particulièrement vaste et diversifiée. On y trouve aussi bien des thés très verts, à peine oxydé, que des thés noirs et totalement fermentés, ou encore des thés vieillis ou affinés de différentes manières. Face à cette diversité de couleurs, mais aussi à la multitude de région d'origines et aux nombreuses appellation relatives aux arbres (gu shu, qiao mu, yesheng, etc) ou aux jardins, le néophyte se retrouve vite perdu. Cet article vous guidera ainsi clairement et très simplement dans la découverte de cette fascinante famille de thés.
PREMIÈRE PARTIE : À la recherche du puerh authentique.
Malgré ce qu'on lit souvent ce n'est pas aux Chinois que l'on doit la découverte du thé, la domestication du théier ou encore la transformation de ses feuilles et leur consommation. De même le puerh ne tire pas son origine de la seule région du Yunnan, et est depuis des temps très anciens produit dans différentes régions de la Birmanie, Thaïlande, Viet-Nam ou encore au Laos.
Plus encore, certaines régions, comme l’État Shan en Birmanie, on conservés des formes anciennes et disparues en Chine de ce précieux thé, que nous vous proposons de découvrir.
On parle de plus en plus souvent des différents bienfaits de la consommation de thé puerh. Mais qu'en est il réellement pour l'amateur de thé? Les puerh sont ils tous égaux quand à leurs bienfaits ? Quels sont les thés puerh les plus bénéfiques pour la santé ? Les thés les plus fins aux palais sont ils ceux qui possèdent le plus de propriétés pharmaceutiques ? Comment les exploiter ?
J'aimerais vous proposer aujourd'hui une petite vulgarisation d'une étude passionnante qui intéressera particulièrement l'amateur de thé qui souhaite en savoir plus là dessus et soulèvera, au moins en partie, le voile sur ces questions.
Bien avant que le puerh ne devienne une industrie, ces thés furent durant des siècles produits artisanalement et en petite quantité par de grandes familles de producteurs chinois. Parmi ces grandes familles de producteurs, l'une des plus mythiques est probablement Song Pin Hao (宋聘号), qui nous renvoie au cœur du village de Yi Wu il y a plus d'un siècle de cela. Je vous invite donc aujourd'hui à déguster un des plus ancien et des plus grands thés puerh de l'histoire, considéré par beaucoup d'amateurs comme un des meilleurs thés jamais produits...
Alors que le printemps s'achève dans le Yunnan et que les premières galettes 2015 commencent tout juste à faire leur apparition, voici un petit tour d'horizon des maocha de ce printemps, avec cinq grand maocha de vieux arbres d'origines très différentes. Le maocha n'est pas un produit finit destiné au public, mais un produit intermédiaire, vendu en gros entre professionnel, afin d'être affiné, assemblé, parfois laissé maturer, puis pressé. C'est pour cela que vous ne trouverez jamais en Chine de maocha, ou de puerh brut en vrac dans les étales des comptoirs de thé ou les cartes de maisons de thé. Il reste cependant la meilleure forme pour une consommation en "primeur", dans les mois qui suivent sa production.
Lorsque nous avons à faire à de véritables vieux arbres comme on en trouve dans certaines montagnes, chacun de ces individu possède son propre caractère génétique et gustatif. Généralement mélangées ou assemblées, il est possible d'isoler les feuilles d'un seul de ces arbre et d'apprécier l'unicité de son caractère.
Immanquablement, et comme toute démarche d'affinage de la notion de terroir, ce que l'on gagne en typicité, on perd généralement en équilibre.
Théoriquement, il se peut pourtant qu'il existe un arbre qui brillerait non pas seulement par sa singularité mais par l'équilibre de ces qualité : Un arbre exemplaire qui produirait sans le moindre assemblage un thé équilibré et une harmonieux. Mais cet arbre existe il ?
Boire un thé, et dans une certaine mesure l'apprécier, est d'une simplicité enfantine. La dégustation analytique d'un thé, qui permet cerner ce thé afin d'évaluer sa qualité gustative ou son potentiel à la maturation, de mémoriser son caractère ou encore de partager son avis avec d'autres amateurs, est un exercice plus difficle qui rebute souvent le débutant. C'est cependant une pratique tout à fait accessible avec un minimum d'attention de de méthode, auquel cet vous propose de vous initier.
Da Xue Shan (大雪山), ou mont Da Xue est un nom qui résonne dans la tête de nombreux amateurs de thé puerh. Mais qu'y a-t-il derrière ? Littéralement Da Xue Shan signifie « grande montagne enneigée », bien que le sommet de Da Xue Shan ne soit jamais enneigé, tout juste peut-être saupoudré de neige les hivers exceptionnels comme le fut celui de 2013. Parmi les montagnes qui portent ce nom, deux au moins, à Lincang, sont réputées pour leurs thés. L'une se trouve dans la région de Yong De, tandis que l'autre, borde la région de Mengku, ce qui lui vaut généralement le nom de Mengku Da Xue Shan. C'est cette dernière que je vous propose d'explorer à travers le présent article.